FLOR DÉLU
c mémoire involontaire
c des objets
c solitude morte et stérile
c un seul but obscessionnel
c entretient permanent d’une idée fixe
c seulement lorsque tu es parti
c regard posé sur la chose
c tout en ne réussissant pas à construire
c persuadée de l’inutilité
c les occasions sont toutes meilleures et pourtant
c manque total d’entrain
c continue à le désirer par indifférence
c (protégés )
c (se limitent à des objectifs dérisoires )
c (ne songe certes pas à écarter autrui de son chemin : il l’ignore)
c ce qui doit finir ( ) n’a jamais eu aucun goût
c ce qui doit finir est déjà fini
c transformer la vie en une quète, une observation perverse
c une capture, une ceuillette d’éléments hétéroclites
c un ensemble de facteurs favorables
c une pluralité d’émotions indépendantes
c je n’écoute plus, j’entends équilibrer pour éviter toute suspission probable
c je le sens, je le sais
c si je suis heureux c’est que tout va bien
c une joie une chute brutale
solitaire,
l’autre moins
commencement sans actes
place de l’homme contemplation isolée
but le mouvement et le commerce de plusieurs
réussir face à lui même
partage atmosphère première tentative
théâtre vrai effet ridicule
épanouissement Non qu’on doive
maturité tout ignorer des fruits
chercher inquiéter l’autre éternel va et vient
relation en aiguille dans les individualités
groupe : qu’une main les manipule tous
solitude : mélodie une et commune
souvenirs bruissement de leurs branches
nostalgie bien heureuse proximité
réalité « vrai ». Mais
rêve voix silencieuses
La libération terrestre
Les yeux fermés
L’homme fut
Tous les phénomènes
Il devient nécessaire
Ce qui ne sera jamais à savoir
Et même si l’on crée des appareils
Qui permettent de décider de la liberté
On doit se taire
Le silence est absolu !
L’ATTITUDE intellectuelle
De la matière sur l’esprit
Développe la sensorialité excentrique
La vie est
Se renouveler sans cesse
Le présent ne demande
qu’à arriver avec retard
l’homme a des idéaux
d’une fiction factice
une surréalité INTERIEURE
De sources de la vie
Les sciences, les techniques
Une épaisse couche de superstition
L’application massive
De préjugés et d’infériorités.
Elle aurait
Un jardin qui tombe dans une immensité
Toujours.
Elle est séparée, différemment.
A l’arrêt du mouvement l’air qui tremble.
S’en déforme et s’en trouve la rectitude
d’une image définitive.
Ignore de lui la renverse
Comme cassée
Flotter, indécise aux abords
Qui fuit devant soi,
Elle dit submergé par le silence
S'ils avaient dû s'aimer ils auraient commencé plus tôt Tout ce que les gens pensent, repensent, dépensent, actes(ent), font se voit. Ça vole autour d'eux, les constitue. mer, crique dorée, rochers roux me laver de toutes les ombres, de toutes les poussières de Paris. sentiment si complet se replie sur moi et me sépare des autres. Le sixième jour je vis Cyril pour la première fois. Je me suis retrouvé(e) nez à nez avec une barrière de chantier haute de plus de sept pieds. j'éprouvais en face des gens dénués de tout charme physique une sorte de gêne, d'absence; leur résignation à ne pas plaire me semblait une infirmité indécente. On m'avait expliqué qu'elles ne faisaient que frotter l'une contre l'autre leurs élytres, mais je préférais croire à ce chant de gorge guttural, instinctif comme celui des chats en leur saison Cela m'embêterait que quelque chose change entre nous Je suis bien comme ça violation de l'intime Je lui devais mes premières élégances et mes premières amours imaginaires. Il refusait systématiquement les notions de fidélité, de gravité, d'engagement. aux choses un contour, aux mots un sens que mon père et moi laissions volontiers échapper. De loin vous aviez l'air d'une épave, abandonnée. » Bouleversement photographique récapitulatif de moments heureux Et oui ça commence par une histoire d'amour je n'y échapperai pas. J'écris sur un distributeur de capotes. Rupture du scénario par un évènement absurde. Une séance de baise. Non pire une engueulade un claquage de porte un message d'amour ? Personne ne jouera ici Ou alors ce sera un jeu volontaire. On trouve les personnages dans les rencontres. Cette dernière idée me consola. Je pense que c'est un chat. J'en suis maintenant sure. je me demandais si les vacances seraient aussi simples que le déclarait mon père. Je ne parlerai jamais avec Guillaume. j'oublie, je suis forcée d'oublier le principal : J'ai eu envie de finir de voyager dans mon lit. turpitudes comme je perds tout. pour la lier à nous plus étroitement. ses silences si naturels, si élégants. Ils formaient avec le pipiement incessant d'Elsa une sorte d'antithèse une idée cynique me vint, qui m'enchanta comme toutes les idées cyniques que je pouvais avoir : il y a la tendresse constante, la douceur, le manque... C'est un miroir aux alouettes. J'écoute le mix François Roubaix la scoumoulte. Chaque moment profitable. Chaque circonstance exploité. Car au fond c'est pour me sentir moins seule que j'écoute ce vieux synthé avec son rythme de balancier de métronome usagé ! On se dit après : « J'ai fait mon devoir » parce que l'on n'a rien fait. C'est si beau de se perdre dans une nostalgie jamais vécu . Les circonstances de solitude n'ont jamais fait aussi bien exister les êtres immobiles et immatériels. Pouvais-je être faible et lâche à cause de ces proportions, de ces odieuses limites ? C'était gratuit mais à force de vouloir les convaincre, je me passionnais à mon tour. A ce moment là, le décor, le temps disparurent, il n'y eut plus que cette allumette, mon doigt dessus, la boîte grise et le regard de Anne. J'écris Dieu au lieu de hasard ;
Le
La liberté est une loi en mouvement qui progresse
Ne rien perturber
La moindre disposition est ici appelée à éclore progressivement
Ce qui doit être appris ensemble c’est l’avenir
Elle est devenue
Avant d’être jeté dans un coin pour finir comme une chose brisée, désarticulée, méprisée, répudiée
Créatures gâtée, se barbouillant du réel
En croyant prendre soin de toi
Penser pour deux
Ficelle
Ennuyé de votre sommeil trop long au lieu de vous réveiller, s’évade
Perdre une chose c’est bien triste
Perdre une vie c’est la mort
Acteur
Les murs ne se voyaient pas
Il le gratte, le secoue, le cogne contre les murs, le jette par terre
Enfin il l’entrouvre, il est plus fort. Mais où est l’âme ?
Enquête de son interrogation théorique
Son temps est l'inactuel
Le « pas encore » et le « ne plus ».
Victimes sacrificielles d'un dieu sans visage
Il veut régler ses comptes et prendre position
Un homme intelligent peut haïr
Le sang qui doit souder la brisure empêche de se rassembler
Ils n'arrivent pas à la voir
La part de non vécu a subitement ce facies archaïque
Un nombre infini demande à être expliqué
Un contemporain est inexorablement divisé
Transformer le mettre en relation
La masse de ce que nous n'avons pas réussi à vivre
Ceux qui coïncident ne conviennent pas parfaitement
Une capacité particulière, neutraliser les ténèbres
Celui qui fixe non les lumières mais l'obscurité
Percevoir s'éloigne infiniment
L'être ou le ne plus-être est perpétuellement en voyage
La nuit de mai Clément ROSSET
Notes sur la mélodie des choses Rainer Maria RILKE
La sensorialité excentrique Raoul HAUSSMAN
L’homme assis dans le couloir Marguerite DURAS
Bonjour tristesse Françoise SAGAN
Poupées Rainer Maria RILKE
Qu'est ce que le contemporain ? Giorgio AGAMBEN